La traversée du temps, d'après l'œuvre de Yasutaka Tsutsui
Character design : Yoshiyuki Sadomoto
Dessins : Ranmaru Kotone
Asuka, 2008, 196 pages, ISBN ISBN 978-2-84965-326-5
Ce manga est l'adaptation d'un long métrage d'animation japonais, lui-même adapté d'un roman.
Les auteurs
Yasutaka Tsutsui est un romancier et occasionnellement un acteur japonais. Il est né à Osaka le 24 septembre 1934. Il a vite montré un goût marqué pour la science-fiction et a eu la chance que le grand maître du mystère de la littérature nippone, Rando Edogawa, s'intéresse à son œuvre. Cette reconnaissance a affermi sa vocation et c'est devenu un des écrivains dominant de la scène littéraire japonaise. Il a déjà reçu de nombreuses récompenses pour ses romans. Mais, dans les années 90, à la suite d'attaques de divers groupes de pression qui lui reprochaient de ne pas être « politiquement correct », il décida de ne plus rien publier...
Yoshiyuki Sadamoto est né le 29 janvier 1962 au sud du Japon. Il fait des études de design industriel et souhaitait devenir professeur d'arts plastiques.
Durant ses études, il fait quelques mangas qui lui permettent de gagner le prix du meilleur mangaka débutant. Il travaille également à mi-temps pour des studios d'animation.
Après son diplôme, dans les années 80, il devient character-designer sur plusieurs projets d'animes dont La traversée du temps en 2006.
Ranmaru Kotone est le dessinateur du manga reprenant les personnages créés par Sadamoto.
(source : Wikipédia)
L'histoire
Makoto Konno est élève en première au lycée et est inséparable de son ami d'enfance Kôsuke Tsuda et du nouvel élève Chiyaki Mamiya.
Mais leur quotidien à tous les trois va être bouleversé lorsque Makoto va découvrir qu'elle est capable de voyager dans le temps...
(source : 4e de couverture)
Mon avis
Il a fallu, en premier lieu, surmonté le 'problème technique' propre à la lecture d'un manga - pour une personne qui en lit peu même si elle aime ça - qui est de lire les cases de droite à gauche et de commencer le bouquin par la 'fin', ceci pour apporter un minimum de cohérence à l'histoire.
Une fois le livre bien pris en main, on peut alors apprécier à sa juste valeur cette histoire de lycéenne qui peut remonter le temps à sa guise mais qui apprend aussi qu'il faut accepter d'en payer le prix...
C'est très poétique mais néanmoins très énergique... parfois, un peu trop.
J'ai trouvé, en effet, que certains aspects de l'histoire auraient mérité d'être développés pour faciliter la compréhension de l'intrigue que l'on a parfois du mal à suivre.
La transition entre certaines scènes laissent un peu à désirer et la fin m'a carrément paru 'floue'.
Certes, ce livre m'a plu par ses dessins clairs aux traits agréables, par ses personnages attachants et expressifs et par le thème qui aurait pu donner lieu à une histoire un brin plus profonde.
Mais, ce petit côté 'résumé' où l'on a l'impression qu'il faut que l'histoire tienne sur un nombre de pages précis quitte à ce que son déroulement en soit affecté, m'a laissée sur ma faim.
Ainsi, je ne suis pas sûre d'avoir réellement saisi tous les tenants et aboutissants de l'histoire, ce qui est un peu frustrant.
Peut-être aurait-il fallu lire le roman avant...
Cette chronique de lecture est originellement parue le 29 janvier 2011 dans Lucille a dit, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de LucilleAnne.