2 octobre 2009
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La fin des temps / Haruki Murakami
Seuil (Points), 2001, 533 pages, 978-2020511131
Le héros de cette histoire n'était venu que pour régler un problème informatique.
Il va se retrouver au coeur d'un complot et va devoir tout faire pour échapper à ses poursuivants...
Un livre très riche, très difficile à résumer par un auteur japonais incontournable !
Sachez seulement que vous rencontrerez des licornes, des bibliothécaires, des ténébrides, etc.
Bref. Toute une galerie de personnages qui rendent ce livre difficile à poser avant la dernière page tournée...
Cette chronique de lecture est originellement parue le 2 octobre sur Bookcrossing, site sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Bilbi, ainsi que sur son blog Livres etc.
Published by Bilbi
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Asie
30 septembre 2009
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Voici le sixième bilan de ce blog et du défi.
Le blog
47 articles (dont 2 en septembre) ; 7 participantes ; 9 liens
3 chroniques pour l'Afrique, 4 pour l'Amérique, 3 pour l'Asie (dont une divisée en 6 articles), 7 pour l'Europe (dont une hors-défi) et 2 pour l'Océanie (dont une divisée en 3 articles)
10 pages
181 visiteurs qui ont vu 390 pages et ont posté 3 commentaires ; 2 inscrits à la newsletter
Provenances des visiteurs : 18 % provenance directe, 37 % communauté plateforme, 9 % provenance externe, 35 % moteurs de recherche - (Les nouveaux pays sont en rouge) Algérie, Allemagne, Angleterre, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Belgique, Bénin, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Canada, Colombie, Côte d'Ivoire, Croatie, Cuba, Danemark, Égypte, Espagne, États-Unis, Finlande, France (dont Guadeloupe, Martinique, Nouvelle- Calédonie, Polynésie Française, Réunion), Grèce, Hong Kong, Hongrie, Italie, Japon, Liban, Luxembourg, Maroc, Maurice (île), Moldavie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays-Bas, Pologne, Porto Rico, Portugal, Roumanie, Russie, Serbie, Tchèque (République), Thaïlande, Tunisie, Turquie, Ukraine, Uruguay...
Le blogrank
Il stagne à 6 ou 7 avec une pointe à 11 le 14 !
Les pays choisis
Afrique : 1. Cameroun - 2. Algérie, Congo/Brazzaville, Djibouti, Nigéria
Amérique : 1. États-Unis - 2. Canada
Asie : 1. Japon - 2. Corée du Sud
Europe : 1. Angleterre, France - 2. Allemagne - 3. Espagne
Océanie : 1. Australie - 2. Nouvelle-Zélande
Les auteurs les plus choisis
1. Haruki Murakami (Japon) par 4 participantes
2. Jin-kyeong Kim (Corée du Sud) par 3 participantes
3. Sara Douglass (Australie), Andreas Eschbach (Allemagne) et Abdourahman A. Waberi (Djibouti) par 2 participantes
Les titres les plus choisis
L'école des chats (Corée du Sud) par 3 participantes
Aux États-Unis d'Afrique (Djibouti) par 2 participantes
La fin des temps (Japon) par 2 participantes
Kafka sur le rivage (Japon) par 2 participantes
La trilogie d'Axis (Australie) par 2 participantes
Les 10 articles les plus consultés
Pando présente Des milliards de tapis de cheveux, d'Andreas Eschbach
Quelques auteurs de l'imaginaire pour l'Europe
Quelques auteurs de l'imaginaire pour l'Amérique - 2
Bilan de Littératures de l'imaginaire sur les 5 continents - 5
Quelques auteurs de l'imaginaire pour la Grande-Bretagne
Marion présente Tranchant d'Acier, de Sara Douglass
1984, de George Orwell : le roman qui a déclenché ce défi
Catherine présente KIM Jin-kyeong et L'école des chats
Bilbi présente Sabriël, de Garth Nix
Bilbi présente La faune de l'espace, d'A. E. Van Vogt
Lorsque vous m'envoyez un article, n'oubliez pas de dire dans quelle communauté vous souhaitez qu'il soit placé. Pour vous faire une idée du contenu de ces communautés, vous pouvez consulter Sur les communautés et voir leurs spécificités (SF, fantastique, contes...).
Bonne rentrée et bonne continuation pour ce défi même si c'est un bide...
Published by Catherine
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Bilans et statistiques
2 septembre 2009
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Des milliards de tapis de cheveux, d'Andreas Eschbach
Traduit de l'allemand par Claire Duval
J'ai lu - SF, 2004, 316 pages, ISBN 978-2-290-33013-5
« Quelque part aux confins de l'Empire se niche une petite planète que seule une curieuse coutume distingue de ses consœurs : depuis des temps immémoriaux, les hommes, tisseurs de père en fils, y fabriquent des tapis de cheveux destinés à orner le palais des étoiles de l'Empereur.
Pourtant, certains, tel cet homme au passé nébuleux qui prétend venir d'une lointaine planète, racontent que l'Empereur n'est plus. Qu'il aurait été tué par des rebelles.
Mais alors, à quoi - ou à qui - peuvent donc bien servir ces tapis ? »
J'attendais pas mal de ce livre au résumé intriguant, et au final, j'ai été assez déçue.
Plutôt qu'un roman, on a plutôt l'impression d'une succession de chapitres/nouvelles, racontant chacun un pan de l'histoire, la faisant avancer et progresser, mais sans passion aucune. Au fur et à mesure on avance dans le temps et dans l'intrigue, avec quelques personnages que l'on recroise plusieurs fois (enfin en général pas plus de deux fois), on commence à voir la trame, par bribes, mais que c'est froid...
C'est extrêmement bien écrit, merveilleusement construit, et même si on s'attend effectivement à ce que la révélation finale soit du style « Oh mon Dieu, tout ça pour ça, mais c'est terrible » - ce qu'elle est ^^ - j'ai trouvé qu'elle passait très bien. C'est cohérent, on en sait suffisament tout en gardant énormément de mystère sur cet univers particulier, sur l'Empire et pourtant... L'alchimie ne s'est pas faite pour moi.
J'ai lu le livre avec intérêt, mais sans aucune passion.
Je me rends compte que pour apprécier un livre, j'ai vraiment besoin d'avoir des personnages auxquels me raccrocher. Que je les aime, qu'ils m'énervent et que j'aie envie de les secouer ou que je les déteste, la construction des personnages et leurs relations entre eux sont quand même une part non négligeable de ce qui me fait apprécier ou non un livre.
Ici il y a des personnages différents à chaque chapitre et pour moi, on n'a pas le temps de s'attacher ou de ressentir quoi que ce soit pour aucun d'eux. Ils ne sont là que pour faire partie d'une masse globale, que ce soit les tisseurs, les rebelles, ou les fidèles de l'Empereur, ou autres.
En gros c'est un bel exercice de style, très bien ficelé et même assez glaçant dans l'absolu, mais avec un supplément d'âme ça aurait été mieux ^^
« Mais qu'est-ce que vous croyez ? À votre avis, pourquoi tous, aux quatre coins du monde, consacrons-nous tous nos efforts et toute notre vie à tisser des tapis en cheveux ? Pensez-cous réellement que ce soit pour éviter à notre Empereur d'avoir à fouler de son pied la pierre nue ? [...] Voilà ce qu'il faut y voir. À chaque cheveu qu'un tisseur choisit et noue, il garde ceci présent à l'esprit : J'appartiens à l'Empereur. [...] » page 41.
« - En confectionnant ces tapis, les Tisseurs servent l'Empereur. Ils les croient destinés à orner son palais.
Silence déconcerté.
- Son palais ?
- Oui.
- Mais il n'y a rien dans le palais qui ressemble de près ou de loin à un tapis de cheveux.
- Précisément. C'est là le mystère. [...] Sur le dernier rapport de l'expédition, poursuivit-il en se délectant de chacune de ses paroles, il apparait qu'à ce jour on a trouvé huit mille trois cent quarante-sept planètes productrices de tapis. » page 170.
Cette chronique de lecture est originellement parue le 28 août dans La boîte de Pandora, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Pando.
Published by Pando
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Europe
31 août 2009
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Voici le cinquième bilan de ce blog et du défi.
Le blog
45 articles (dont 4 en août) ; 7 participantes ; 9 liens
3 chroniques pour l'Afrique, 4 pour l'Amérique, 3 pour l'Asie (dont une divisée en 6 articles), 6 pour l'Europe (dont une hors-défi) et 2 pour l'Océanie (dont une divisée en 3 articles)
10 pages
170 visiteurs qui ont vu 313 pages et ont posté 1 commentaire (...) ; 2 inscrits à la newsletter
Provenances des visiteurs : 19 % provenance directe, 31 % communauté plateforme, 7 % provenance externe, 43 % moteurs de recherche - (Les nouveaux pays sont en rouge) Algérie, Allemagne, Angleterre, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Belgique, Bénin, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Canada, Côte d'Ivoire, Croatie, Cuba, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France (dont Martinique, Nouvelle-Calédonie, Réunion), Grèce, Hong Kong, Hongrie, Italie, Japon, Liban, Luxembourg, Maroc, Moldavie, Pakistan, Pays-Bas, Porto Rico, Portugal, Roumanie, Russie, Serbie, Suisse, Tchèque (République), Thaïlande, Tunisie, Turquie, Ukraine, Uruguay...
Le blogrank
Il stagne à 6... avec une pointe à 12 le 1er !
Les pays choisis
Afrique : 1. Cameroun - 2. Algérie, Congo/Brazzaville, Djibouti, Nigéria
Amérique : 1. États-Unis - 2. Canada
Asie : 1. Japon - 2. Corée du Sud
Europe : 1. Angleterre, France - 2. Allemagne - 3. Espagne
Océanie : 1. Australie - 2. Nouvelle-Zélande
Les auteurs les plus choisis
1. Haruki Murakami (Japon) par 4 participantes
2. Jin-kyeong Kim (Corée du Sud) par 3 participantes
3. Sara Douglass (Australie), Andreas Eschbach (Allemagne) et Abdourahman A. Waberi (Djibouti) par 2 participantes
Les titres les plus choisis
L'école des chats (Corée du Sud) par 3 participantes
Aux États-Unis d'Afrique (Djibouti) par 2 participantes
La fin des temps (Japon) par 2 participantes
Kafka sur le rivage (Japon) par 2 participantes
La trilogie d'Axis (Australie) par 2 participantes
Les 10 articles les plus consultés
Quelques auteurs de l'imaginaire pour l'Europe
Quelques auteurs de l'imaginaire pour l'Amérique - 2
Marion présente Ayesha, la légende du Peuple Turquoise, d'Ange
Iani de 'Carnet de lectures'
Bilan de Littératures de l'imaginaire sur les 5 continents - 4
Quelques auteurs de l'imaginaire pour la Grande-Bretagne
Pando présente Cordelia Vorkosigan, de Lois McMaster Bujold
Pando de 'La boîte de Pandora'
Marion de 'Mes lectures de l'imaginaire'
Bilbi présente Sabriël, de Garth Nix
Lorsque vous m'envoyez un article, n'oubliez pas de dire dans quelle communauté vous souhaitez qu'il soit placé. Pour vous faire une idée du contenu de ces communautés, vous pouvez consulter Sur les communautés et voir leurs spécificités (SF, fantastique, contes...).
Passez une belle fin d'été, une bonne rentrée et bonne continuation pour les défis !
Published by Catherine
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Bilans et statistiques
17 août 2009
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Abarat - tome 1, de Clive Barker
Le Livre de Poche, février 2008, 471 pages
Résumé
Candy Quackenbush s'ennuie à Chickentown, petite ville triste de l'Amérique profonde. Jusqu'au jour où elle pénètre par hasard dans le royaume magique d'Abarat, un archipel composé de vingt-cinq îles mystérieuses aux étranges habitants. Au fil de rencontres merveilleuses, émouvantes ou terribles, Candy va découvrir pourquoi cet univers lui semble curieusement familier et pourquoi elle se sent prête à y affronter tous les dangers...
Clive Barker signe avec Abarat une œuvre majeure dans la lignée du Magicien d'Oz. Un magnifique livre contenant plus de cent illustrations en couleurs réalisées par l'auteur lui-même. Disney, séduit par cet univers aussi bien graphique que romanesque, prévoit une adaptation cinématographique, une série télévisée, un jeu vidéo et la construction d'un espace interactif à Disneyworld.
Mon avis
Ce livre est « parsemé » de près de 100 illustrations. C'est à mon sens le gros plus de ce bouquin, elles sont en effet sublimes et m'ont permis de mieux m'imaginer ce monde ahurissant qu'est l'Abarat.
Cet univers bien à part est en effet plein de descriptions sur ses habitants et ses lieux. J'avoue que parfois, j'en faisais une overdose, tout était un peu trop... (je trouve pas le mot)... hallucinant, impossible, inimaginable. Tous les personnages sont plus étonnants les uns que les autres, ce qui est évidemment une qualité, mais au bout d'un moment, j'avais de la peine à me les imaginer. Les illustrations m'ont donc grandement servi, dès que je tournais la page et qu'il y en avait une, je me disais « Ouaaaahhhh ! Que représente-t-elle, celle-là ? ». Je me répète, mais elles sont magnifiques.
Sans elles d'ailleurs, je crois que je n'aurais que très moyennement apprécié l'histoire. Celle-ci est à mon goût un peu trop « naïve » : une fille de je ne sais plus quel âge se retrouve malgré elle dans un monde qui à première vue n'existait pas. Là-bas, elle va y rencontrer plein de créatures toutes plus surprenantes les unes que les autres et dont tout le monde sauf elle va penser qu'elle n'est pas arrivée là par hasard, mais bien pour accomplir son destin. Et au final, comme ce n'est que le premier tome (chose que j'ignorais lors de l'achat), on n'en découvre pas plus, bien que le tout premier chapitre m'a quand même fait tilter.
En résumé donc un livre qui vaut le détour pour ses illustrations, je n'ai par contre pas trouvé l'histoire extraordinaire bien que le monde d'Abarat m'a séduite.
Ma note : 7,5 / 10 (grâce aux illustrations)
Livre lu dans le cadre du défi Littératures de l'imaginaire des 5 continents, pour le continent Europe.
Ainsi que pour la lecture commune de Partage Lecture.
Cette chronique de lecture est originellement parue le 15 août dans Carnet de lectures, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'Iani.
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Europe
10 août 2009
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La faune de l'espace / Alfred Elton Van Vogt
J'ai Lu (SF) ; 308 pages
ISBN 978-2290332351 ; 2003
978-2277123927 (pour l'édition de 1999)
Une expédition composée de scientifiques et de militaires explorent l'espace à bord d'une fusée, nommée le Fureteur.
En chemin, elle doit faire face à quelques animaux extraterrestres inconnus.
Voyons.
Difficile de résumer ce livre mais ces quelques questions vous donneront une idée de cette oeuvre de Van Vogt, auteur incontournable de science-fiction.
Les Terriens sont-ils les êtres supérieurs comme ils semblent le croire ?
Scientifiques et militaires peuvent-ils s'entendre ?
Sommes-nous seuls dans l'univers ?
Et si la force passait par les mots et non par les armes ?
Quel est l'avenir de notre monde ?
Chaque décision à bord de la fusée est discutée et argumentée.
Alors, comme dans de la « SF pure », il y a de la science, de la science et... de la science.
Moi, je suis nulle en science, pourtant, j'ai presque tout compris !
Cette chronique de lecture est originellement parue dans Bookcrossing, site sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Bilbi, ainsi que sur son blog Livres etc.
Published by Bilbi
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Amérique
4 août 2009
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Ayesha, la légende du Peuple Turquoise, d'Ange
Bragelonne, mai 2005, 611 pages, ISBN 978-2915549256
Résumé
Dans les Royaumes orientaux de Tanjor, le Peuple Turquoise est réduit en esclavage depuis des millénaires. Mais il chérit une légende qui lui donnera un jour le courage, l'étincelle, la flamme qui lui manquent pour se révolter : la légende d'Ayesha. La déesse qui viendra commander aux étoiles et lui rendre la liberté. Marikani, une reine déchue et pourchassée telle une esclave rebelle, est-elle la déesse Ayesha ? Elle qui sait pourtant que les dieux n'existent pas... Elle qui allumera le feu de la révolte et deviendra le guide de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, jetés sur les routes en quête d'un refuge impossible, à travers le chaos et la guerre. Ceci est l'histoire d'une femme indomptable, de ceux qui l'ont aimée et de ceux qui l'ont trahie. C'est l'histoire d'une révolution.
Mon avis
Je voulais lire ce livre depuis longtemps, et j'ai profité de mes vacances pour le lire. Je l'ai d'ailleurs fini à la lumière de mon portable, dans la voiture, sur le chemin du retour des vacances !
Alors, tout d'abord, j'ai un peu été déçue. Déçue, car je n'ai pas été transportée par ce livre. C'était très sympa, mais je l'ai trouvé un peu long, et je ne sais pas, il n'y a pas eu la petite étincelle qui fait que je n'arrive pas à décrocher du livre. Mais c'est tout de même une bonne lecture et elle est agréable, la preuve c'est que je l'ai terminé !
L'histoire en elle même est sympathique, même si l'omniprésence de la religion m'a un peu ennuyée. Le style des écrivains (eh oui, ils sont deux sous le pseudonyme d'Ange) est fluide, et assez facile à lire. Les phrases sont généralement courtes, et souvent, nous avons des successions de mini-phrases. Je trouve ça assez plaisant, ça nous met dans le rythme de l'action, ça fluidifie la lecture.
Les personnages sont attachants, notamment par le fait qu'ils ont tous plusieurs faces cachées. Rien n'est tout blanc ou tout noir, et l'évolution des personnages est flagrante. Cet aspect fait de ces personnages des êtres réels, et surtout, ça évite tous les clichés que l'on peut trouver dans les romans de fantasy, je trouve.
J'ai peur de résumer ce livre, et de donner de gros spoil quant à l'histoire. Je crois donc que je ne vais pas faire de résumé, ça m'évitera de gâcher l'histoire à certaines personnes !
Pour conclure, c'est une histoire sympathique à lire, mais il n'y a rien de transcendant non plus. Un bon moment a passer, mais c'est tout !
Ma note : 3/5
Cette chronique de lecture est originellement parue le 1er août dans Mes lectures de l'imaginaire, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Marion.
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Europe
31 juillet 2009
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Voici le quatrième bilan de ce blog et du défi.
Le blog
41 articles (dont 4 en juillet) ; 7 participantes ; 9 liens
3 chroniques pour l'Afrique, 3 pour l'Amérique, 3 pour l'Asie (dont une divisée en 6 articles), 4 pour l'Europe (dont une hors-défi) et 2 pour l'Océanie (dont une divisée en 3 articles)
10 pages
164 visiteurs qui ont vu 308 pages et ont posté 6 commentaires ; 2 inscrits à la newsletter
Provenances des visiteurs : 39 % provenance directe, 17 % communauté plateforme, 11 % provenance externe, 33 % moteurs de recherche - (Les nouveaux pays sont en rouge) Algérie, Allemagne, Angleterre, Argentine, Australie, Belgique, Bénin, Brésil, Bulgarie, Canada, Côte d'Ivoire, Croatie, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France (dont Martinique, Réunion), Grèce, Hong Kong, Hongrie, Italie, Japon, Liban, Luxembourg, Maroc, Moldavie, Pays-Bas, Porto Rico, Portugal, Roumanie, Russie, Suisse, Thaïlande, Tunisie, Turquie, Ukraine, Uruguay...
Le blogrank
Entre 7 et 10...
Les pays choisis
Afrique : 1. Cameroun - 2. Algérie, Congo/Brazzaville, Djibouti, Nigéria
Amérique : 1. États-Unis - 2. Canada
Asie : 1. Japon - 2. Corée du Sud
Europe : 1. Angleterre, France - 2. Allemagne - 3. Espagne
Océanie : 1. Australie - 2. Nouvelle-Zélande
Les auteurs les plus choisis
1. Haruki Murakami (Japon) par 4 participantes
2. Jin-kyeong Kim (Corée du Sud) par 3 participantes
3. Sara Douglass (Australie), Andreas Eschbach (Allemagne) et Abdourahman A. Waberi (Djibouti) par 2 participantes
Les titres les plus choisis
L'école des chats (Corée du Sud) par 3 participantes
Aux États-Unis d'Afrique (Djibouti) par 2 participantes
La fin des temps (Japon) par 2 participantes
Kafka sur le rivage (Japon) par 2 participantes
La trilogie d'Axis (Australie) par 2 participantes
Les 10 articles les plus consultés
Quelques auteurs de l'imaginaire pour l'Europe
A Girl from Earth présente Jésus vidéo, d'Andreas Eschbach
Sylvie présente Tristes revanches, de Yôko Ogawa
Quelques auteurs de l'imaginaire pour l'Amérique - 2
Sylvie présente Contes du centre algérien : contes de Kabylie, de Youssef Nacib
Bilan de Littératures de l'imaginaire sur les 5 continents - 3
AGFE présente Aux États-Unis d'Afrique, d'Abdourahman A. Waberi
Catherine présente KIM Jin-kyeong et L'école des chats
Quelques auteurs de l'imaginaire pour la Grande-Bretagne
Bilbi présente Sabriël, de Garth Nix
Lorsque vous m'envoyez un article, n'oubliez pas de dire dans quelle communauté vous souhaitez qu'il soit placé. Pour vous faire une idée du contenu de ces communautés, vous pouvez consulter Sur les communautés et voir leurs spécificités (SF, fantastique, contes...).
Passez un bel été !
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Bilans et statistiques
6 juillet 2009
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Jésus vidéo / Andreas Eschbach
Atalante, collection Dentelle du Cygne, mars 2001, 544 pages
Traduit de l'allemand par Claire Duval
L'auteur
Andreas Eschbach, né à Ulm en 1959, est considéré comme l'un des écrivains majeurs de la science-fiction allemande et l'un des rares à avoir été traduit dans plusieurs langues.
Accrocheur, cet extrait de quatrième de couverture (dans laquelle je découvre au passage, et avec stupeur, la francisation (?) du mot « thriller » en « frileur » !) !
Et comment ne pas être accroché ?! La découverte, dans le présent, de l'existence probable d'une caméra vidéo dont la sortie sur le marché est prévue, dans le futur, et qui contiendrait vraisemblablement des images de la Palestine du Ier siècle, soit il y a 2000 ans, période et lieu, au passage, peu anodins, voilà qui demande des explications !
Et des explications, l'auteur, Andreas Eschbach, n'en manque pas. Par le biais de personnages issus de convictions et de milieux différents, dont un archéologue britannique, trois étudiants, dont un Américain et deux Israëliens, un businessman américain, un écrivain de science-fiction allemand, et j'en passe, nous voilà embarqués dans les plus folles théories échafaudées tour à tour par nos protagonistes, et dans une course-poursuite trépidante après la vérité, tout le long de ce roman palpitant.
Mes nerfs ont été mis à rude épreuve par l'ingéniosité de l'auteur à faire durer le suspense, j'ai trouvé ça même limite trop travaillé, ce qui a failli avoir raison de ma patience, mais bon, l'enjeu était tel que je ne pouvais que subir le rythme imposé. Heureusement, l'action ne manque pas, les personnages sont d'un réalisme très appréciable, le roman se laisse lire vraiment agréablement et aisément, et on n'est pas rongé par l'ennui une seule seconde. Bon, je me serais peut-être passée de l'histoire entre Stephen, l'étudiant américain, et Judith, franchement j'ai trouvé tous ces passages un peu niaiseux, peut-être trop conventionnels et sans surprise pour être palpitant, mais bon, un peu de romance, ça trouve toujours son public...
En revanche, les différentes théories élaborées autour du voyage dans le temps pour expliquer la possibilité de l'existence de cette caméra m'ont littéralement passionnée !
C'est un roman foisonnant où les idées pour comprendre ce phénomène a priori impossible fusent dans tous les sens, on y prend part en se demandant comment l'auteur va se dépêtrer pour conclure ce récit de façon à ce que son histoire tienne la route et qu'elle soit même crédible, et au final, il s'en sort drôlement bien le bougre !
Les idées fusent, la possibilité d'un canular est même envisagée, le roman est foisonnant, mais en même temps c'est très limpide, pas embrouillant, les raisonnements sont sans faille et d'une logique implacable, et quand on croit être sur la bonne piste, persuadé de l'évidence des faits, une surprise nous attend souvent au détour du chemin !
Un très bon roman SF comme ça faisait longtemps que je n'en avais pas lu un, et puis quel fabuleux voyage dans Jérusalem !
Du même auteur, j'ai toutefois préféré Des milliards de tapis de cheveux http://lecture-sans-frontieres.over-blog.com/article-17892998.html, c'était une expérience de lecture particulièrement originale dans mon souvenir, il y avait quelque chose de vraiment fantastique dans cet univers et ce qui s'y passait, mais bon, ces deux romans ne sont pas tout à fait comparables, ce sont deux genres très différents dans le ton et le contexte, et un auteur à l'aise dans la diversité de styles, d'intrigues, de tons, d'histoires, d'imagination, qui n'a pas peur d'explorer différents horizons, est particulièrement admirable à mon sens !
Dans ce roman-ci, j'ai beaucoup aimé aussi la présence de l'écrivain de science-fiction, Peter Eisenhardt ! Sa participation à cette aventure - démonstration d'autodérision chez l'auteur - m'a énormément amusée !
Ici, un extrait où John Kaun, le businessman, s'adresse à lui :
« Voyez-vous, je suis un businessman. [...] Mais ce qui fait vivre un homme d'affaires, c'est son sens des réalités. [...] Un écrivain, et a fortiori un écrivain de science-fiction, se situe à l'extrême opposé. S'il avait un sens aigu des réalités, il commencerait déjà par ne pas écrire du tout, car la probabilité d'être un jour publié est inférieure aux chances de survie d'une boule de neige en enfer. Mais en matière d'imagination, par contre, il se doit d'être un géant, un artiste, un véritable acrobate, capable d'évoluer dans l'eau dans l'univers de l'impensable, de l'insensé, de l'absurde. Il faut qu'il puisse suivre de manière logique les raisonnements les plus aberrants, qu'il soit maître de l'espace et du temps, en transgressant toutes les règles si nécessaire. Rien ne doit lui sembler impossible. »
Et c'est pour ça que j'aime la science-fiction, parce que dans les livres, les films, bref, les histoires, ce que je recherche entre autres, c'est d'être épatée par l'imagination de l'auteur, et la science-fiction, c'est le terrain le plus propice au déploiement de l'imagination d'un auteur !
Cette chronique de lecture est originellement parue le 5 juillet dans Lecture sans frontières, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'A Girl from Earth.
Published by A Girl from Earth
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Europe
2 juillet 2009
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09:27
Tristes revanches / Yôko Ogawa
Actes Sud, collection Babel 246 pages
Résumé (fnac.com)
Une jeune femme entre dans une pâtisserie pour acheter un gâteau d'anniversaire à son fils mais il est mort depuis longtemps. Dans l'arrière-boutique, une vendeuse pleure en silence. Une romancière vit dans un appartement donnant sur un jardin potager qui regorge de légumes, de surprenants légumes... Un journaliste arrive dans un hôtel sur lequel il doit écrire un article. Dans sa chambre s'est installée une femme. Elle s'en va aussitôt mais ne quitte pas les abords de l'hôtel. Elle rôde en portant un curieux fardeau. Une maroquinière confectionne pour une chanteuse de bar un sac délicat et précieux dans lequel la belle va déposer son cœur : étrange excroissance, difformité fragile posée non pas à l'intérieur mais à l'extérieur de sa cage thoracique...
Dans chacune de ces onze nouvelles, un détail, parfois infime, évoque la précédente ou annonce la suivante pour former un ruban, une spirale, une chaîne soutenant la trame du livre et créant ainsi une subtile mise en abyme.
Mon avis
Tristes revanches est constitué de nouvelles, mais ce livre est bien plus qu'un simple recueil de nouvelles. C'est un délice littéraire où la curiosité est avivée, où on n'a pas envie de fermer le livre.
Dans chaque nouvelle nous retrouvons un soupçon d'une autre nouvelle, ce livre est excellent et m'a donné envie de mieux connaître cet auteur.
J'ai emprunté à la médiathèque Les abeilles et L'annulaire.
Mon modeste avis ne rend pas justice au talent de Yôko Ogawa, c'est pourquoi vous devez absolument la lire !!!
Je souhaite remercier grandement Wictoria qui m'a donné envie de lire cet auteur, je vous incite aussi à visiter son excellent site consacré à Yôko Ogawa.
Ma note 10/10
Cette chronique de lecture est originellement parue le 29 juin dans Le boudoir des livres, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Sylvie.
Published by Sylvie
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Asie